Notre démarche
Brief.me est le résultat d’un travail précis et exigeant, effectué au quotidien par nos journalistes, pour vous offrir un service d’information fiable, utile et dans lequel vous pouvez placer votre confiance. Nous avons résumé dans cette page les principaux points de notre démarche en complément de notre charte de déontologie. Bonne lecture !

Comment nous assurons-nous de la fiabilité des informations que nous publions ?
L’information est de plus en plus volatile. Elle saute d’un compte de réseau social à l’autre, rebondit de médias en médias. Lorsque toutes les précautions ne sont pas prises, elle peut être déformée, quand ce n’est pas son point de départ qui est en cause. Par exemple, un chiffre peut circuler, être largement repris, sans qu’il soit possible d’en retracer la source. C’est pourquoi la première règle que nous appliquons pour vous garantir la fiabilité des informations que nous publions est de revenir à la source. Une source pour nous ne peut être un média. Remonter à la source d’une information signifie en retracer l’origine pour pouvoir la vérifier.
👉 En effet, Brief.me n’est pas une revue de presse : nous ne nous contentons pas de reprendre des propos rapportés par d’autres médias, mais nous allons à l’origine des déclarations et des décisions pour rédiger ensuite des contenus originaux. Par exemple, nous ne reprenons un chiffre que si nous sommes capables de l’attribuer à une source crédible (FMI, Insee, etc.). Nous ne reprenons une citation que si nous avons pu l’entendre de la bouche de son émetteur, la lire de sa plume ou dans une interview. Nous prenons soin de la restituer au mot près. Nous rapportons des informations factuelles et nous en précisons la source.
Nous n’avons pu retracer l’origine d’une information ? En aucun cas, nous ne prendrons le risque de la publier. C’est aussi la raison pour laquelle nous n’employons pas le conditionnel, souvent utilisé pour faire passer une information à moitié sûre ou à moitié vérifiée. Là encore, nous préférons nous abstenir pour vous garantir une fiabilité complète.
Serions-nous pour autant irréprochables ? Comme dans toute activité humaine, il nous arrive de commettre des erreurs. Mais dès que nous avons connaissance d’une erreur, nous publions un rectificatif et nous la corrigeons dans nos archives.
Quelles sont nos règles en matière de précision ?
Ne pas employer de conditionnel pour rendre compte d’un fait.
Si le fait en question n’est pas avéré, nous précisons qui affirme que l’événement a eu lieu ; on n’écrira donc pas « il y aurait 600 000 déplacés au Moyen-Orient », mais « l’ONU estime à 600 000 le nombre de déplacés au Moyen-Orient », par exemple.
Éviter les clichés comme « guerre commerciale » ou ventes « en chute libre ».
Nous préférons des termes factuels, précis et sobres. Nous parlerons donc de « différend commercial » ou expliquerons que les ventes sont « en diminution de X % par rapport à telle période ». Nous évitons aussi les expressions toutes faites comme « donner le feu vert » et privilégions des termes plus précis, comme « prendre un décret » (permettant telle ou telle chose).
Préciser la fonction des personnes et des organismes cités.
Nous partons du principe que chaque édition de Brief.me doit pouvoir être votre premier contact avec une information. Nous ne considérons pas comme une évidence que Bruno Le Maire est le ministre de l’Économie ou que l’Insee est l’institut national de statistiques. Chaque fois que nous les mentionnons, nous expliquons de qui, de quoi il s’agit. Nous évitons aussi les réflexes journalistiques potentiellement excluants consistant à évoquer un ministère par son adresse (comme « le Quai d’Orsay » pour le ministère des Affaires étrangères ou « Bercy » pour celui de l’économie) ou un pays par sa capitale. Ainsi ne lirez-vous pas « Washington » dans Brief.me, mais « l’exécutif américain ». Nous rappelons systématiquement les fonctions des instances de l’UE : Commission européenne, Conseil de l’UE, etc. Nous veillons à préciser si tel organisme que nous mentionnons est une ONG, une entreprise ou une entité dépendant d’un ministère. Ce souci de précision vise à vous permettre de mieux comprendre depuis quelle position ces organismes s’expriment ou agissent.
Sourcer tout chiffre.
Les chiffres assénés dans les débats cachent souvent des faiblesses : ils ne sont pas toujours sourcés (on ne sait pas d’où ils viennent), ils sont parfois anciens, imprécis ou émis par des organismes partisans. Nous nous appuyons uniquement sur des chiffres que nous parvenons à retracer, provenant d’organismes crédibles, dont nous précisons la date de publication, la période et le périmètre concernés (zone géographique, population, type d’entreprise, etc.).
Éviter la forme passive.
Parce qu’elle cache souvent des imprécisions : dire simplement que « X a été critiqué », « condamné » ou « attaqué » ne permet pas de savoir par qui.
Comment choisissons-nous les sujets traités dans Brief.me ?
Brief.me est scindé en rubriques qui visent à produire une cohérence d’ensemble et un équilibre entre le panorama de la journée (« On rembobine »), l’approfondissement d’un sujet (« Tout s’explique »), la curiosité (« Ça alors »), l’analyse (« C’est leur avis »), l’apport d’une infographie (« Ça se chiffre », une fois par semaine), la vie pratique (« Ça peut servir ») ou encore l’enrichissement culturel ou le divertissement (« Ça vaut un clic »).
Nous privilégions les sujets qui sont porteurs de sens, qui sont susceptibles d’avoir un impact dans notre vie ou au sein de la société dans laquelle nous vivons. Nous écartons ainsi les faits divers, les infos people, les résultats sportifs, à moins qu’ils déclenchent un débat de société ou qu’ils gagnent une portée plus large que l’événement lui-même.
👉 La rubrique « On rembobine » représente notre sélection des informations essentielles de la journée. Nous recherchons un équilibre entre informations nationales et internationales.
👉 Le « Tout s’explique » creuse un événement qui nous semble mériter des explications pour bien en comprendre le sens et la portée.
👉 Pour le « Ça alors », nous cherchons une information à la fois surprenante et révélatrice d’une tendance marquante.
👉 Le « C’est leur avis » met en avant une prise de position tranchée, qui nous semble pertinente, de nature à faire avancer le débat, quelle que soit l’opinion avancée.
👉 Le « Ça peut servir » vise à vous être utile, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle.
👉 Le « Ça vaut un clic » est notre manière de vous dire au revoir, avant la petite touche d’humour de la phrase de fin. Nous cherchons à vous recommander un contenu de nature à vous surprendre ou à vous émerveiller.
Comment se déroule une journée type ?
Chaque jour, nous cherchons à vous présenter de façon concise et claire l’essentiel de ce qui fait l’actualité française et internationale. Nous effectuons pour cela un large tour d’horizon des événements qui se déroulent dans le monde et faisons un tri en appliquant toute une série de critères.
Tous les matins, les journalistes de la rédaction de Brief.me effectuent une veille sur l’actualité qui prend différentes formes : nous écoutons les interviews des matinales radio, nous lisons les articles de médias français et étrangers, nous consultons une sélection de comptes sur les réseaux sociaux et nous lisons les communiqués que nous recevons.
Nous adaptons également notre veille aux rubriques prévues dans l’édition du jour. Nous cherchons chaque jour une information étonnante pour notre rubrique « Ça alors ». Nous visionnons également des vidéos ou des séries de photos à la recherche de recommandations originales et si possible captivantes pour notre rubrique « Ça vaut un clic ».
Une édition de Brief.me n’est pas composée tous les jours des mêmes rubriques. Certains jours, nous complétons notre veille par la quête d’une opinion intéressante pour ce que nous appelons les « C’est leur avis » ou d’un conseil pratique (« Ça peut servir ») ou encore de données pour fabriquer un graphique permettant de visualiser une actualité (« Ça se chiffre » chaque mercredi).
🕙 Une fois notre veille faite, les journalistes de la rédaction se réunissent pour une conférence de rédaction à 10h. Nous y passons en revue les sujets que nous avons présélectionnés. Nous commençons par les sujets de la fin de l’édition, car ce sont les articles que nous écrivons le matin. Nous travaillons sur un document partagé où chaque journaliste peut intervenir, proposer des modifications ou des commentaires.
Le choix définitif du « Tout s’explique », le sujet principal de l’édition, est effectué en fin de matinée ou en début d’après-midi. La sélection des brèves qui ouvrent chaque édition quotidienne de Brief.me se fait en début d’après-midi et au fur et à mesure que des événements se produisent. L’après-midi est consacrée à la réalisation de ces deux rubriques. Jusqu’au bouclage, tout développement majeur ou toute nouvelle information que nous aurons pu vérifier pourra être intégré à notre édition.
🕠 À partir de 17h45, chaque édition fait l’objet d’une relecture approfondie par l’ensemble de la rédaction. À 18h30, il ne nous reste plus qu’à appuyer sur le bouton « envoi », ce qui déclenche la diffusion des e-mails et la publication sur notre appli et notre site.
Que faisons-nous pour la fluidité de votre lecture ?
Nous avons la conviction que l’information doit être accessible, fiable et compréhensible par tous les citoyens. C’est pourquoi nous avons adopté un ensemble de règles d’écriture pour que Brief.me soit le plus clair et le plus précis possible.
En voici quelques-unes que nous essayons d’appliquer systématiquement :

Que se passe-t-il si nous avons fait une erreur ?
Brief.me est le produit d’un travail humain. Malgré tout le soin que nous mettons dans la réalisation de nos éditions, il arrive que nous nous trompions. Parfois nous nous en rendons compte par nous-mêmes ou c’est vous, lecteurs, qui nous le signalez.
Dès que nous en avons connaissance, nous publions un rectificatif dans la prochaine édition de Brief.me et nous corrigeons la version en ligne disponible sur notre site et dans notre appli.
Quels sont nos engagements en matière de déontologie ?
À l’inverse des médias possédés majoritairement par des milliardaires ou par des industriels, Brief.me est une entreprise de presse indépendante : le capital de la société est majoritairement détenu par ses fondateurs, nous n’avons pas d’autres intérêts que de vous apporter une information fiable et de qualité. Nous sommes attachés à la transparence et nous appliquons aussi des normes rigoureuses en matière de déontologie récapitulées dans une charte.
Cette charte est le fruit de notre expérience accumulée, depuis notre création en 2014, de la Charte de Munich sur les journalistes, du partage des bonnes pratiques au sein du Syndicat de la presse d’information indépendante en ligne (Spiil), dont Brief.me est membre, et de notre participation au Conseil de déontologie journalistique et de médiation, un organisme dont le but est de favoriser le dialogue entre les médias et leurs publics, dont Brief.me est membre fondateur.
Elle récapitule nos principales règles concernant la vérification des informations, la séparation des activités commerciales et éditoriales, la transparence ou la gestion des conflits d’intérêts.
Chaque journaliste de Brief.me publie une déclaration d’intérêts individuelle qui recense leurs intérêts matériels et moraux en lien avec l’exercice de leur fonction. Cette déclaration est accessible à partir de la page de présentation de l’équipe.
Qui réalise Brief.me ?

Les articles de Brief.me sont écrits par une équipe de journalistes expérimentés : Mathilde Belin, Céline Boff, Nicolas Filio, Laurent Mauriac et Aude Villiers-Moriamé. Notre équipe bénéficie du renfort d’une étudiante en journalisme en contrat d’alternance, Agathe Kupfer. Nous faisons également appel ponctuellement à des journalistes pigistes, employés à la journée. Leurs noms figurent parmi nos signatures en bas des éditions auxquelles ils contribuent.
Chaque article est relu par la personne occupant le rôle de chef d’édition (Nicolas Filio, en alternance avec Mathilde Belin et Aude Villiers-Moriamé), puis par le rédacteur en chef, Laurent Mauriac. Avant l’envoi de l’édition du jour, quatre à cinq personnes de l’équipe effectuent une ultime relecture pour vérifier que ce que nous avons écrit est exact, clairement exprimé et sans faute d’orthographe.
Comment les lecteurs participent-ils à la vie de Brief.me ?
Les lecteurs ont la possibilité de rentrer en contact avec nous en répondant à n’importe lequel de nos envois par e-mail, y compris les éditions de Brief.me. Qu’il s’agisse de nous interroger sur un choix rédactionnel, de signaler un désaccord, une imprécision ou de nous féliciter, nous sommes toujours heureux de ces occasions de dialoguer avec vous.
Chaque mardi, un vote est organisé par e-mail pour choisir parmi trois sujets celui qui sera retenu pour l’édition du week-end. Environ un quart de nos abonnés y participent chaque semaine. Le résultat du vote est publié dans notre édition du mercredi.
Chaque année, nous soumettons un questionnaire à nos abonnés pour mesurer leur satisfaction sur les différentes rubriques, Brief.me dans son ensemble, les consulter le cas échéant sur des projets que nous avons ou leur demander leurs suggestions d’amélioration. Nous organisons aussi des groupes de travail avec des lecteurs pour envisager des projets.